Il y a plusieurs années la piste 1/10 électrique se pratiquait avec des planches à roulette : un châssis carbone, 2 roue motrices par un arbre rigide, un différentiel à bille à refaire à tous les packs, un moteur à charbon à nécessitant beaucoup d’entretien, des AQ fragiles demandant beaucoup d’attention et des pneus mousses à passer au tour. Et puis fin des années 90 sont arrivées les châssis de tourisme 4 roues motrices. Le évolutions sont très nombreuses depuis la création de la catégorie : le design des châssis, la technologie des accus, des radio, de comptage, de moteur, etc.. Améliorant la fiabilité, les performances, la simplicité d’utilisation, bref pour plus de plaisir.
La piste électrique peut se pratiquer sur toutes les pistes extérieures. Compte tenu des performances actuelles, ces châssis 1/10 n’ont plus peur des grands tracés en bitume. L’hiver nous avons l’avantage de pouvoir ne réfugier pour des courses indoor majoritairement dans des gymnases habillés de moquette pour l’occasion,
En tout-terrain, on roule en 4×2 ou en 4×4 : la piste 1/10 électrique se pratique soit en modifié sans limitation de motorisation, soit en stock limitant la puissance du moteur. Cette dernière constitue une catégorie à part entière et n’est pas réduite à une catégorie de promotion.
Les courses se font organisées autour de qualifications et de finales de 5 minutes. Compte tenu de la durée, ces manches sont très intenses et disputées : il faut être à 100% pendant les 5 minutes, et chaque erreur est très difficile voire impossible à compenser. Les pneus caoutchouc imposés et limités en nombre mettent tous les pilotes sur un pied d’égalité et exigent un pilotage doux.