Ce sont les deux plus anciennes disciplines de voitures radiocommandées mais aussi les plus fantastiques .
Depuis plus de 30 ans, des progrès fantastiques ont été réalisés et les deux catégories « Libre » et »Classique » possèdent des atouts incontestables qui attirent de plus en plus d’adeptes.
Piste 1/8 « LIBRE » (4 ROUES MOTRICES)
Un peu d’histoire…
L’histoire retranscrit que vers 1950 avait lieu outre atlantique des courses de » voitures circulaires ». Cependant ce n’est réellement que dans les années 70 que sont apparus en France les prémices de ce qui allaient devenir la catégorie piste 1/8e libre – appelée également piste 1/8e 4X4. Il s’agissait alors de fabrications artisanales avec un grand nombre de pièces empruntées à l’aéromodélisme (moteur / échappement et électronique) et de carrosseries réalisées principalement en ABS.
Face à l’engouement suscité par ces bolides, quelques passionnés décident d’industrialiser leur production, on assiste alors à la production et la commercialisation des premières voitures. En France, la MEMO à la fin des années 70 est précurseur et est rapidement suivie par la première piste 1/8e 4X4 française avec la société Yankee et sa PISTE 4 début 1980.
C’est également l’heure des premiers championnats du monde 4 roues motrices à POMONA (Etats Unis) en 1977.
Une évolution technologique fascinante…
Depuis les premières ébauches de voitures piste 4X4 jusqu’aux châssis contemporains, la catégorie n’a cessé d’évoluer et s’est rapidement imposé comme la « F1 de la voiture R/C », les voitures sont dorénavant suspendues et composent avec des matériaux nobles tels le carbone et l’alliage d’aluminium 7075.
L’évolution moteur n’est pas en reste également. Les blocs d’une cylindrée fixée à 3.5cm3 sont combinés à un embrayage à masselottes centrifuges et à une boite de vitesse à 2 rapports, ils sont ainsi capables d’atteindre des régimes très élevés (jusqu’à 45.000 tours/minutes) et offrent une puissance avoisinant les 2.5cv. Combiné à un poids des châssis de 2.5kg en ordre de marche, nous obtenons un rapport poids/puissance égal à 1 et des accélérations quasi dignes des F1 modernes.
Précision dans la mise au point et dextérité de pilotage…
Les châssis modernes, à présent coiffés de carrosseries en polycarbonate ultra légères, offrent un large panel de réglage et un minimum d’expérience est requis pour ne pas s’y perdre. De nombreux paramètres peuvent être modifiés et ajustés, citons entre autre la géométrie globale de la voiture, les butées d’amortisseurs, la chasse, les centres de roulis, « l’ackermann », les barres antiroulis…sans oublier la mise au point moteur.
De tels bijoux technologiques requièrent également un pilotage d’une grande précision. Gavé par un mélange spécifique de méthanol/huile de ricin/nitrométhane, la vitesse de pointe peut atteindre les 120 km/h et ce en moins de 3 secondes. Les erreurs ne sont donc pas permises. En outre, l’utilisation de telles voitures n’est réellement appréciable que sur des circuits qui leurs sont dédiés.
